Tous les hommes sont mortels
Tous les hommes sont mortels | |
Statue de l'immortalité devançant le Temps au Grand-Palais (Paris) | |
Auteur | Simone de Beauvoir |
---|---|
Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | Gallimard |
Collection | Blanche |
Date de parution | |
Nombre de pages | 360 |
modifier |
Tous les hommes sont mortels est un roman de Simone de Beauvoir publié le aux éditions Gallimard.
Historique
[modifier | modifier le code]À la fin de la guerre, Simone de Beauvoir vient de créer avec Jean-Paul Sartre la revue politique Les Temps modernes qui cherche à faire connaître l'existentialisme à travers la littérature contemporaine. C'est dans ce contexte qu'elle fait paraître chez Gallimard, également éditeur de la revue, son troisième roman Tous les hommes sont mortels.
Résumé
[modifier | modifier le code]Raymond Fosca est un prince toscan né le . Sa mère est morte peu de temps après sa naissance et il a été élevé par son père. Un moine a été embauché pour former le jeune garçon à la religion catholique romaine mais Fosca proclame fièrement ne craindre ni Dieu, ni homme. Un jour, il se voit proposer l'immortalité s'il laisse la vie sauve à un pauvre hère de passage. Homme ambitieux, il boit sans hésitation l'élixir qu'on lui offre et traverse les siècles, rencontrant toutes les grandes figures de l'Histoire jusqu'à l'époque contemporaine.
Adaptations
[modifier | modifier le code]Le roman est adapté en 1995 au cinéma dans le film franco-britannico-néerlandais All Men Are Mortal réalisé par Ate de Jong avec Irène Jacob, Stephen Rea et Chiara Mastroianni.
Au théâtre, le livre est mis en scène dans la pièce homonyme par Alexandra Dadier en 2004 au Théâtre les Déchargeurs à Paris, avec Christian Fromont et Philippe Trent.
Éditions
[modifier | modifier le code]- Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 1946[1]
- Éditions Gallimard, Reliures d'éditeur, 1946, 360 p. – Édition reliée d'après la maquette de Mario Prassinos[2]
- Éditions Gallimard, coll. « Soleil », no 108, 1963, 292 p.
- Éditions Gallimard, coll. « Folio », no 533, 1974 (ISBN 9782070365333), 544 p.
Traductions
[modifier | modifier le code]La première édition américaine de cette œuvre est publiée par la World Publishing Company en 1955, ensuite diffusée par les éditions Norton. La première traduction en anglais est signée par Leonard M. Friedman[3]. Le prince consort Henri de Laborde de Monpezat dit Henrik, en collaboration avec son épouse, la reine Margrethe II de Danemark, décide de traduire cette œuvre en danois sous le pseudonyme de H. M. Vejerbjerg[4],[5]. L'ouvrage est publié en 1981[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tous les hommes sont mortels, sur le site des éditions Gallimard
- Tous les hommes sont mortels, sur le site des éditions Gallimard.
- site Contemporary Thinkers, page All Men Are Mortal.
- Anker Eli Petersen, « Le Prince Consort 80 ans - Feuille nvs », sur poste des îles Féroë, (consulté le ).
- Stéphane Bern, « Le prince consort Henrik de Danemark, époux de la reine Margrethe II, est mort », sur Le Figaro, (consulté le ).
- (da) Simone de Beauvoir (trad. du français par H. M. Veejerbjerg), Alle mennesker er dødelige [« Tous les hommes sont mortels »], Copenhague, Gyldendal, , 358 p. (ISBN 8700044814).